• l'amélioration de la technologie

     

    - Bonjour monsieur.

    - Bonjour.

    - Excusez-moi, je suis étudiant en art, je fais un reportage, est-ce que vous accepteriez que je vous pose une question très simple ?

    - Si elle est simple. Si elle est compliquée je vous répond pas.

    - Alors je vais vous la poser, la voici la question. Donc qu'est-ce qui pour vous vous paraît important mais dont on ne parle jamais ?

    - Houlà ! Quelque chose d'important mais qu'on ne parle jamais. La pollution on en parle, la politique on en parle, vous me prenez là vraiment au dépourvu monsieur.

    - Donc on parlerai trop en règle générale ?

    - On parle que de politique maintenant, que du gouvernement, de Sarkozy et compagnie. De quoi parlons-nous pas ? De la technologie. De l'amélioration qui est là ou qu'il vas y avoir plutôt, dans la technologie, dans les transports, dans beaucoup de choses comme ça, dans les téléphones, tout ça ça va s'améliorer, enfin je pense. Mais on peux  pas dire qu'on en parle. Parce que ça évolue tous les jour donc on est mis là, on est mis au pied du mur. Et au dernier moment on vous dit ben tiens là ya ça de nouveau ya ça de nouveau. Mais on peux pas dire qu'on en parle.

    - Donc toutes ces choses qui vont bouleverser notre quotidien profondément et pourtant qui ne sont jamais exprimées.

    - Oui, voilà, voilà. C'est à dire qu'on découvre au fur et à mesure. Je pense que c'est ça.

    - Du coup puisqu'on ne sait pas on ne peux pas...

    - Oui on ne peux pas l'exprimer.

    - Je comprend tout à fait où vous voulez en venir.

    - Et oui bien sûr. Je m'en suis bien sorti, j'ai biaisé.

    - Bravo monsieur, vous êtes un véritable champion.

    - Ha c'est difficile, comme ça. Mais je sais plus ce que j'ai lu là-dessus comme ça justement, mais ils disaient la robotisation. Alors la robotisation, on va en voir de partout maintenant. Dans les usines, chez soi, qui feront le ménage, qui feront la cuisine, et même ils vont jusqu'à dire que cela ne vas pas tuer l'emploi, la robotisation. Parce que pourtant on devrait dire que ça va tuer l'emplois puisqu'on met des robots à la place des hommes. Et bien il paraît que non. Il paraît que non, que ces robots vont peut-être prendre du travail mais comme on aura découvert des façons nouvelles de travailler il faudra toujours que l'homme soit à la base, au départ de ça. Et aprés on pourra, on pourra robotiser. Mais qu’après qu'on aura découvert ces techniques nouvelles de travail. Enfin c'est pour tout de toute façon, y'a pas que le travail. Vous qui êtes dans les arts vous devez avoir aussi l'évolution de la même façon. Ce qui existait en 1950 ou même par rapport à 2000 aujourd'hui, ça a dû beaucoup changer.

    - Sans qu'on s'en aperçoive.

    - Oui c'est ça, exactement, exactement. Mais regardez, encore hier je parlais avec mon docteur. Et bien il me disait qu'on est obligé de se recycler, parce que c'est un cardiologue. Mais il me disait on est obligé de se recycler constamment, autrement on est largué. Parce que là encore en cardiologie tout les jours ya des progrès donc on est obligé de lire et de s'instruire tout le temps. On peux pas s'arrêter, on peux pas dire bon ben moi on m'a appris quelque chose maintenant c'est finis je sais tout. Ben non. Il m'a dit, par rapport à ce que j'ai appris, quatre-vingt-dix pour-cents des choses ont changées depuis. En cardiologie je parle. Je parle de ce que lui m'a expliqué. Vous vous rendez compte ? En l'espace de quoi, on va dire de trente ans, oui, de trente ans. Lui-même était même sidéré. Parce qu'on parlait du cœur qui avait été implanté dans la poitrine d'un patient. Bon il est décédé ce patient. Mais n'empêche que s'il est décédé, lui m'a expliqué parce q'il a été faire un congrès à Paris la semaine passée, c'est parce que le volume de ce coeur était trop gros. Il faut encore le faire plus petit et là, il y aura de grandes chances que ça, que l'on puisse vivre avec un cœur comme ça, artificiel.

    - En effet, ça fait un vaste sujet qui nous entoure et qui est autour de nous.

    - Ha oui, c'est sûr, et oui, exactement. On en reviens pas, quoi. Regardez, moi je vois en 1995, j'avais un téléphone portable, c'est un téléphone portable qui est un peu gros comme vous, non peut-être plus long (à propos de mon enregistreur audio). Regardez maintenant ce qu'ils font. C'est incroyable quoi, et ça fait, ça vas faire bon, dix-neuf ans dix-huit ans, c'est incroyable, c'est incroyable. On avance à une vitesse. Vous vous devez le voir encore plus que nous. Nous, les anciens on vas dire, bon on est un peu sidéré par ce progrès mais vous encore plus parce que vous vous y faites encore plus attention. Vous travaillez avec ce progrès vous, alors que nous bon, l'ordinateur les choses comme ça, les téléphones... Moi j'ai un téléphone qui a treize ans d'âge on va dire, qui peux. Aors que la jeunesse, presque chaque année ou tous les deux ans ils changent de téléphone quoi. Ils suivent le progrès alors que nous on le suit pas.C'est des choses comme ça quoi. Et voilà, vous savez tout ?

    - Maintenant je sais tout. Merci beaucoup monsieur.

    - A votre service. Je vais descendre juste là alors... De toutes façon je vous aurait laissé

    (- Vous avez trouvé un bon client.)

    -  Ha oui, il m'a bien, trés bien renseigné. Vous descendez ici aussi madame ?

    (- Oui)

    - Oui, nous sommes ensembles. Nous voyageons ensembles.

    - D'accord donc vous voyagez ensembles.

    - Alors travaillez bien, cherchez vos clients.

    (- C'est pourquoi, c'est pour un journal ?)

    - Je suis étudiant en art. C'est un projet sur les gens en général. Ça n'est pas un projet journalistique.

    (- Je pensais que vous étiez journaliste, mais non.)


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